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Ce que je crois...
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4 décembre 2007

La liberté ou les libertés ?

Tout le monde n'a que ce mot à la bouche, dès qu'on rencontre quelque obstacle pour faire quelque chose... Mais d'abord, cette liberté dont on parle, qu'est ce que c'est au juste ?

  • Tout d'abord, il ne s'agit pas d'un droit, mais d'un fait !C'est la faculté naturelle qu'a chaque être sur cette terre de faire et de dire ce qu'il veut. Les croyants diraient que c'est Dieu qui l'aurait voulu ainsi. Je dirai quant à moi que c'est la nature qui nous a donné cette faculté, comme elle l'a donnée à tous les êtres vivants d'ailleurs. Nous ne sommes pas des privilégiés, ni même je-ne-sais quel "sommet de la pyramide" comme certains le pensent et le disent.
  • Ensuite, cette extrême latitude d'action et d'expression connaît, bien évidemment, certaines limites. Mais ces limites sont, elles aussi, naturelles. Quand il pleut et si nous sommes à l'extérieur, nous n'avons pas la liberté de rester secs ! C'est là un exemple simpliste mais significatif : ce n'est pas un autre individu qui en a décidé ainsi, c'est la nature et elle seule.
    Il en va de même pour tous les aspects de cette notion fondamentale qu'est la liberté.
  • D'autre part, cette liberté dont on parle est une et indivisible. Si on touche à l'un de ses aspect quel qu'il soit, c'est le principe lui-même qui est atteint.
    Parler des libertés est une hérésie. Ce n'est qu'un moyen pour celui ou ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir de prétendre minimiser leurs forfaits à son égard...
  • L'antithèse de la notion de liberté semble justement être celle de pouvoir.
    Un idéal de liberté pourrait être contenu dans une notion de non-pouvoir, qui pourrait être elle-même résumée dans un slogan du type "pas de pouvoir de l'homme sur l'homme" pour paraphraser un autre slogan célèbre.
    Mais j'aborde le sujet dans une autre catégorie qui lui est dédiée.
  • La préservation de ce bien naturel dans l'organisation de la vie en société (organisation qui, étymologiquement, est la signification première du mot "politique") suppose un certain nombre de dispositions qui peuvent être ressenties par tel ou tel comme des atteintes à cette même liberté.
    Un adage populaire consiste à prétendre que "la liberté des uns s'arrête là où elle porte atteinte à celle des autres". Je m'inscris en faux contre cette formule : faudrait-il admettre qu'au nom du respect de la liberté de mon voisin, je n'ai pas celle de lui interdire de pénétrer à son gré dans ma chambre à coucher en fermant ma porte à clef ? On voit bien la complexité du sujet.
    Ces problèmes, politiques au sens vrai du terme, sont l'objet de la catégorie "Société", et je ne m'y attarderai donc pas davantage ici.

Voilà les grandes lignes de "ce que je crois" au sujet de la Liberté (remarquez la majuscule). J'attends bien entendu vos réactions, que j'espère nombreuses...

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